La ration d'attente
La ration d’attente
Entre le dernier repas et le début de compétition il peut y avoir stress ou angoisse, même faible ce phénomène entraîne une réponse physiologique.
Entre le dernier repas et la compétition il doit y avoir au moins trois heures pour les épreuves classiques et plus (4 heures et plus) lors d’épreuves demandant une intensité élevée rapidement. (cyclocross, poursuite etc..)
Cette période est variable en fonction de l’individu, en effet il est important d’avoir digérer avant l’épreuve afin de mettre tout le système disponible pour faire fonctionner au mieux les muscles sollicités par la compétition.
Le sang doit être disponible pour transporter l’oxygène vers les muscles.
Si angoisse ou stress il y a sécrétion d’hormone et mobilisation des réserves glucidiques.
Cette mobilisation est accentuée par l’échauffement.
Afin de préserver au mieux les réserves glucidiques en glycogène, un apport minimum de glucides doit être fait.
Celui-ci est propre à chacun, en effet les anxieux doivent mieux compenser.
Il est donc conseillé de prendre une boisson glucidique faiblement dosée, à boire par petites gorgées régulièrement après le début d’échauffement ou avant si stress.
Attention il ne faut pas trop doser ou trop boire de boisson au glucose car on risque de faire l’effet inverse, prendre le départ en hypoglycémie ce qui serait néfaste.
S’il y a trop de (glucose, sucre) il y a hyperglycémie et le corps va réagir en sécrétant de l’insuline qui va donc provoquer un hypoglycémie réactionnelle.
Cette boisson ne doit pas être glacée mais à température ambiante ou légèrement fraîche
En conclusion je conseille de faire des tests sur des entraînements ou compétition de moindre importance en sachant que le degré de stress ne sera peut être pas le même lors des grandes compétitions.
Ces tests permettront de définir le besoin de chacun et de tester les apports en fonction du goût et des souhaits de chacun.
Cette ration d’attente devra être modérément dosée en glucide et devra être assimilée par petites gorgées.
Il faut éviter d’absorber trop rapidement et en trop grandes quantités la ration d’attente pour ne pas avoir hypoglycémie réactionnelle.